L’écrivain, musicien et cinéaste Soumaila Sunjata Koly a réalisé le film Kaziriinda, l’art de conter sur la comédienne et conteuse sénégalaise Natou Thiam. A travers le parcours de cette artiste, ce documentaire revisite la culture de l’oralité du Sahel. « En réalisant cette œuvre artistique, je voulais à la fois faire le portrait d’une personnalité ancrée dans la réalité africaine contemporaine, mais également valoriser l’extraordinaire patrimoine de l’oralité africaine. Natou Thiam est née au Sénégal, a été scolarisée au Mali et au Sénégal. Elle a fait l’essentiel de sa carrière artistique en Côte d’Ivoire et en Tunisie. La dimension panafricaniste de son parcours me semblait intéressante avec comme leitmotiv une quête d’indépendance et de dignité. En réalisant ce film, j’avais pour ambition de dire au plus grand nombre, la richesse des sagesses africaines, la puissance des légendes africaines, l’inépuisable vitalité des pensées africaines.
Le film a été présenté en avant-première pendant la 2ème Biennale Euro-Africa à Montpellier. Le septième art occupe une place importante dans l’activité du réalisateur. Formé à l’écriture scénaristique à l’Ecole Louis Lumière et à la réalisation documentaire à l’Ecole Supérieure de Journalisme (ESJ) de Montpellier, il est Directeur des rencontres cinématographiques Cinédiversité.
Artiste pluridisciplinaire, Soumaïla Sunjata Koly vient également de sortir J’avance (en quête de quintessence), un titre de Hip-Hop, Slam poésie qui met en exergue la quête de savoir et de connaissance. Ce morceau de musique s’inscrit dans la dynamique du programme Livres Pour Tous International que dirige depuis 2011 Soumaïla Sunjata Koly. Livres Pour Tous International est un dispositif de coopération intercontinentale qui crée des bibliothèques en Afrique et consolide des lieux de lecture ou d’apprentissage (Centre de Documentation, boîtes à livres). Ce programme a pour objectif de développer le plaisir de lire et de s’instruire. « L’art et l’éducation me semblent être de bons moyens pour favoriser le mieux-être de l’humanité », souligne l’artiste.
BaobabAfrique (Source S-S Koly)
