L’ouvrage « Ada, la luberne tigrée», une fable, porte la signature de Rachel Camara. La parution de l’ouvrage (Baobab Edition), est annoncée en 2024, en Belgique, au Sénégal, en Guinée, en Angleterre, en Allemagne. En plus de différents thèmes abordés, « Ada…», est également un plaidoyer pour la protection des enfants et la dénonciation de viols dont des jeunes filles sont victimes.
Dans l’ouvrage, les animaux s’y comportent comme des humains et le récit est porteur de plusieurs messages que l’auteure a, à cœur, de transmettre. Il est, ici, question d’acceptation de la différence, de protection de la nature, du passage de l’insouciance au rejet et d’atteinte à l’intégrité.
Que devient un jeune couple atypique qui n’est pas accepté par la famille ? L’enfant née de cette union trouvera-t-elle une oreille attentive pour entendre l’indicible ? Rachel Camara a choisi de situer ce premier écrit dans son Afrique natale. Elle a confié à Cheikh Tidiane Ba le soin d’illustrer le texte, afin d’apporter des couleurs à une problématique sombre, qu’il convient, cependant, de mettre en lumière.
L’auteure Adama Rachel Camara est née à Conakry, d’un père guinéen et d’une mère sénégalaise. C’est dans la capitale guinéenne qu’elle a décroché son baccalauréat en sciences sociales, avant de s’établir en Angleterre, puis en Belgique. L’amour des royaumes sans doute ! Ses expériences professionnelles sont remarquables dans leur diversité : secteur public, grandes entreprises, banque d’investissement. Elle a tenu quelque temps une épicerie « ethnique » à Welkenraedt, sa bourgade d’adoption depuis 2017. Cette polyglotte est depuis son plus jeune âge passionnée de lecture. L’envie d’écrire est présente, en elle, depuis l’adolescence. Deux femmes sont de grandes sources d’inspiration dans sa vie : Aminata Sow Fall, auteure sénégalaise de « La grève des Bàttu » et sa grand-mère, qui lui a appris à se concentrer sur la beauté de l’âme plutôt que sur ce qui est perceptible.
